InFOs psyEN nov. 2020

Communiqué sur le rapport de la Cour des comptes préconisant le détachement des psychologues de l’Education nationale aux ARS (Agences régionales de santé) :

Extraits des CHSCT-MEN 2 et 7 juillet :

Livret spécial 8 pages sur les psyEN-EDA (ex-psychologues scolaires) :

Informations sur le mouvement inter-départemental des psyEN-EDA (en intégration) :

Guide 2021 SNFOLC des mutations inter-départementales 2nd degré

CHSCT 50 du 07/09/20 : Déclaration FNEC FP FO

FÉDÉRATION NATIONALE DE L’ENSEIGNEMENT, DE LA CULTURE
ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE FORCE OUVRIÈRE

fnec.caen@gmail.com

Déclaration préalable au CHSCT départemental du 7 septembre 2020

 

 

Madame l’IA-Dasen de la Manche,

Nous déplorons que ce CHSCT-SD 50 soit convoqué en visio-conférence, alors que chacun sait combien les échanges sont malaisés et limités de ce fait, et que par ailleurs le Ministère décrète une reprise de tous, personnels et élèves, en présentiel : les enseignants accueillent jusqu’à 25, 30, 35 élèves par classe, dans des configurations où la « distanciation physique n’est pas obligatoire lorsqu’elle n’est pas matériellement possible ». Nous citons le protocole sanitaire.

Ce protocole allégé va même jusqu’à préciser que « la limitation du brassage entre groupes d’élèves n’est pas obligatoire ».

Qui sera réellement protégé du COVID19 par ce protocole sanitaire ?

 

En revanche, ce protocole permet au ministère de se dédouaner de toute responsabilité, faisant porter la responsabilité de son exécution à l’échelon local, dans les écoles, les collèges, les lycées, les services, mettant les personnels en première ligne sans protection réelle. Qu’en est-il des personnels à risque, qui sont sommés de reprendre alors que les problèmes dont ils souffrent n’ont pas disparu et pour lesquels le ministère restreint fortement la possibilité d’avoir recours aux ASA pour être protégés ? Nous soutiendrons toutes les demandes d’ASA des personnels en situation de risque.

 

En refusant de fournir des masques gratuits à tous les élèves, tout en les rendant obligatoires, le gouvernement instaure une discrimination inacceptable entre les familles plus aisées et celles qui, sans rentrer dans les critères d’attribution des bourses, ont parfois du mal à faire face à cette dépense supplémentaire conséquente. C’est la gratuité de l’école qui est mise en cause, et cela, la FNEC FP FO ne l’accepte pas.

Loin de fournir les réponses attendues par les personnels à la crise sanitaire, le gouvernement utilise la situation de crise pour déréglementer encore un peu plus et pour accélérer les contre-réformes.  Nous seront très vigilants face au recours au télétravail, imposé massivement au moment du confinement.  Il doit s’appuyer sur la réglementation en vigueur : d’une part le volontariat ; d’autre part le matériel et les frais qui y sont liés doivent être pris en charge par l’employeur.

Il est par ailleurs hors de question que son usage entraîne la fermeture de groupes, de classes ou de disciplines. La FNEC FP FO n’est pas favorable aux  expérimentations en cours (devoirs faits, certaines spécialités, AP) et se battra pour que partout les options et tous les enseignements puissent être proposés à tous les élèves en présentiel.

Pour la FNEC FP FO, ce qui est à l’ordre du jour, ce sont les conditions d’enseignement dans les établissements scolaires. Nous ne pouvons passer sous silence :

  • la généralisation du contrôle continu et l’instauration d’un baccalauréat maison,
  • la réforme de la direction d’école qui place les directeurs sous la tutelle des collectivités,
  • la mise en place des 2S2C,
  • la destruction des CAP et la remise en cause du droit à muter,
  • l’explosion des emplois du temps,
  • la déréglementation du télétravail avec les cours à distance,
  • la remise en cause des droits aux congés,
  • la multiplication des sanctions et des poursuites à l’encontre des syndicalistes et des militants, personnels, étudiants, lycéens…

 

Plus généralement, la FNEC FP-FO refuse le cadre d’union sacrée que cherche à imposer le gouvernement au nom de la crise sanitaire et y oppose les revendications immédiates : non au gel du point d’indice, augmentation des salaires, défense des statuts et des retraites, abandon définitif du projet de réforme des retraites, création des postes nécessaires, réemploi et titularisation de tous les contractuels, maintien des compétences des CAP et du droit syndical…

Groupe de travail Direction d’école

Oui à l’augmentation des quotités de décharge
pour toutes les écoles !
Non aux décharges à la carte, aux décharges territorialisées !

Le SNUDI-FO a participé mercredi 9 septembre 2020 au groupe de travail organisé au ministère sur la question des décharges de direction d’école. Ce groupe de travail s’est tenu dans un contexte où la circulaire sur la direction d’école parue au BO le 27 août, bien loin de répondre aux revendications, met déjà en place les jalons de la proposition de loi Rilhac, qui vise à faire des directeurs les contremaîtres d’une école autonome, soumis à toutes les pressions locales et devant appliquer les décisions du conseil d’école.

Lors du groupe de travail, le SNUDI-FO a exigé une augmentation de toutes les quotités de décharge de direction fixées pour l’instant par la circulaire du 3 septembre 2014 et la mise en place d’une décharge hebdomadaire pour les écoles de 1 à 3 classes.

Le projet du ministre : une explosion du cadre national d’attribution des décharges

Force est de constater que ce ne sont pas actuellement les pistes envisagées par le ministère. Celui-ci a proposé de mettre en place un calcul basé sur des critères multiples, à savoir :
-présence d’une UPE2A, d’une ULIS, d’un PIAL ;
-accueil des PE stagiaires ;
-nombre d’élèves à besoins particuliers scolarisés ;
-et même … partenariat de l’école avec les municipalités sur un projet péri-éducatif !

Ainsi, le nombre de jours de décharge pourrait dépendre des projets éducatifs locaux et des partenariats avec les municipalités !

Ainsi, le nombre de jours de décharge pourrait dépendre du nombre d’élèves « à besoin particulier » … mais comment seraient pris en compte ces élèves ? Sur quelle base serait attribuée cette décharge ? A quel moment de l’année serait arrêté le taux d’élèves à besoins particuliers ?

En lieu et place d’une augmentation des décharges pour toutes les écoles, fixée par un cadre national, le ministère prévoit des décharges à la carte, des décharges attribuées école par école, des décharges territorialisées liées aux PEdT !

Le ministère a même évoqué la possibilité d’attribuer des décharges en fonction des délégations de compétences que les directeurs devraient accepter des IEN en application de la proposition de loi Rilhac ! Inacceptable !

La revendication du SNUDI-FO : une augmentation de toutes les quotités de décharge et la mise en place d’une décharge hebdomadaire pour les écoles de 1 à 3 classes

Pour le SNUDI-FO, les décharges à la carte, les décharges territorialisées, les décharges attribuées en contrepartie d’une délégation de compétence, c’est non !

Le ministère a informé les organisations syndicales qu’il remettrait une proposition écrite sur la question des décharges lors d’un nouveau groupe de travail prévu le 23 septembre. Le SNUDI-FO y siègera pour exiger à nouveau l’amélioration de toutes les quotités de décharge de direction, y compris pour les petites écoles.

Le SNUDI-FO continuera à porter toutes ses revendications sur la direction d’école :
– L’abandon de la proposition de loi Rilhac ;
– Une réelle augmentation indiciaire : 100 points d’indice pour tous ;
– Une aide administrative statutaire et gérée par l’Education Nationale dans chaque école ;
– Un allègement des tâches pour tous les directeurs.

Le SNUDI FO invite tous les personnels à se réunir dans les écoles, en RIS avec le SNUDI-FO, à faire valoir leurs revendications et à signer massivement la pétition intersyndicale SNUDI-FO, SNUipp-FSU, CGT, SUD « nul besoin d’une loi pour répondre aux revendications des personnels ». https://direction-des-reponses-immediates.fr/

CAPD 29 juin 2018 : Promotion Hors classe

Sur 713 promouvables, la DSDEN a établi une liste principale de 93 promus, et une liste complémentaire avec seulement 2 collègues.

Le SNUDI F.O. Manche soupçonne une baisse du nombre de promus : avec 13,04% de promus seulement (13.32% avec la liste complémentaire), le département de la Manche serait loin du taux de 14,50% qui circule officieusement, qui correspondrait à 103 promus !

L’IA-DASEN ne veut pas modifier les avis donnés par les IEN, il avance la méthode des quotas et un équilibre entre les circonscriptions. Nous n’avons pas d’information sur la nature de cet équilibre entre les circonscriptions. Pourtant, le SNUDI F.O. Manche a appris que des IEN d’autres départements ont annoncé que certains avis seraient revus l’an prochain. Pour le SNUDI F.O. Manche, c’est la preuve que du côté de l’inspection, on prend conscience d’erreurs d’appréciation et du caractère injuste de l’avis indélébile dans le cadre de la réforme PPCR. A ce sujet, le SNUDI F.O. rappelle que pour le passage à la Classe exceptionnelle, les avis sont renouvelés chaque année ! Pourquoi une telle inégalité de traitement entre promouvables à la HC et promouvables à la CE ?

L’IA-DASEN nie toujours que les instituteurs-trices sont lésés par le barème PPCR : pourtant, avec les mêmes missions, en occupant les mêmes postes, on ne tient compte que de l’ancienneté dans le corps de PE et pas de l’ancienneté de service : en cas d’égalité de barème, d’anciens instits passent après des PE plus jeunes !