Résultats du mouvement 2023 

Les résultats des mutations INTRA 2023 sont communiqués par l’administration via i-prof le mardi 20 juin. Si vous n’êtes pas satisfait-e du vôtre, vous pouvez faire un recours administratif auprès du rectorat. Comme chaque année, celui-ci se fait via la plateforme Colibris.

Faites vous accompagner par le SNUDI-FO 50

Résultats élections 2022 : forte progression du SNUDI FO Manche

MERCI AUX VOTANTS qui permettent au SNUDI FO de siéger en CAPD dans la Manche et de confirmer sa place aux CSA Académique (2e) et Ministériel (3e)

FO conquiert son premier siège en CAPD des PE et instituteurs de la Manche !

FO est le seul syndicat du département à progresser en nombre de voix : FO + 45

CFDT -3     FSU -14     SUD -46     UNSA -74

FO  enregistre la plus forte progression du département, doublant presque sa représentativité par rapport aux dernières élections (2018) !   +76% de représentativité !  

BRAVO ! En votant FO, syndicat revendicatif, libre et indépendant, vous avez donné plus de légitimité à vos représentants SNUDI FO pour qu’ils puissent continuer à vous informer, à porter vos revendications et à vous défendre

FAISONS BARRAGE À LA CASSE DE L’ÉCOLE ET DE LA FONCTION PUBLIQUE, DÉFENDONS NOS DROITS DE TRAVAILLEURS, NOTRE RÉMUNATION, NOS CONDITIONS DE TRAVAIL ET NOTRE SYSTÈME DE RETRAITES. 

Spécial Rentrée 2022

Le ministre s’est dit également surpris que les enseignants soient évalués par des élèves et des parents (source:  ledossier du conseil d’évaluation de l’école stipule pourtant l’inverse)

Mais le recrutement n’est qu’une conséquence d’un malaise profond:

  • perte de pouvoir d’achat (25% depuis 2000),
  • défiance générale,
  • campagne de dénigrement systématique,
  • déclassement social ,
  • dégradation des conditions d’exercice,
  • locaux souvent vétustes et parfois dangereux,
  • frénésie de reformes,
  • épuisement des personnels…

Ce à quoi, le ministère répond par une mise en concurrence des écoles, des équipes et des enseignants et une mystification récurrente.


Auto-évaluations d’école

«Nous ne ferons pas d’évaluations d’école au 1er trimestre, on verra plus tard.»

Réponse du ministre Ndiaye  à la FNEC-FP-FO.

Le ministre s’est dit également surpris que les enseignants soient évalués par des élèves et des parents (source:  le dossier du conseil d’évaluation de l’école stipule pourtant l’inverse)


Crise du recrutement

L’État français, élève modèle du très cher cabinet de conseil McKinsey poursuit l’Uberisation de l’Education Nationale :
  • recrutement par petites annonces ou job dating,
  • formation en 4 jours,
  • contractualisation.

Tout est fait pour nier les compétences de la profession. Vous vous plaigniez? On peut vous remplacer en 10 minutes et former en seulement 4 jours une personne qui fera votre travail pour 1372 euros net !

Trouver des enseignants c’est bien, les garder c’est encore mieux. Ce sont les enseignants stagiaires (mais pas seulement) qui jettent le plus l’éponge. Car bien souvent, ils prennent conscience du décalage entre leurs idéaux professionnels et la triste réalité du terrain.


Salaires

Évincée de la fumeuse théorie du ruissellement,  exclue du concept de première ligne et des primes Macron, notre profession met en évidence la capillarisationde la précarité dans la société!

En juillet, hausse historique … de la perte du pouvoir d’achat !

Le ministère auto-satisfait de sa prétendue augmentation de 3,5% (alors que l’inflation est de 6,1% en juillet sur 1 an) refuse catégoriquement un rattrapage généralisé des salaires. Il lui préfère un conditionnement à des tâches et missions nouvelles, ce qui est inacceptable pour une profession épuisée dont le pourcentage de démissions a quadruplé en 10 ans.

Nous aurions presque pu nous réjouir de l’annonce faite par le ministère: plus aucun enseignant sous les 2000 euros net. Il y a un Hic? En fait, il y en a deux:
-Ce n’est pas avant 2023
-Cela concernera les débuts de carrière, l’ensemble de la grille ne sera pas revalorisé en proportion
Il aura fallu de 10 à 15 ans à nombre de collègues pour arriver à ce niveau de rémunération. Cela veut-il direque les jeunes collègues resteront à cette rémunération pendant 10 ans?

Ingénu

Dans les médias, le mal être enseignant n’est plus un tabou, les témoignages sont enfin relayés. Même par le Président de la République:

«Nous avons trop d’élèves malheureux, trop de parents anxieux, de professeurs désabusés ou qui ont le sentiment de ne pas être reconnus …»

Emmanuel Macron, un président enfin au courant !

Avec cette prise de conscience tardive, le président de la République se veut en phase avec la profession. Nul doute que c’est pour accélérer ses contres réformes dont les effets sont loin d’être positifs pour nous.


Élections professionnelles

Cette année est une année d’élections professionnelles. C’est pour chacun l’occasion de faire entendre sa voixFace aux enjeux de notre métier,  un syndicat n’en vaut pas un autre!
Le SNUDI-FO a voté et lutté contre la réforme des carrières (PPCR). Il s’est battu pour vaincre la précédente réforme des retraites et défend quotidiennement vos droits.

Faites vivre vos droits: Demandez-nous une RIS sur votre école!

Snudi-FO 50
Le SNUDI-FO continue à vous représenter, à vous défendre, à demander des audiences et il revendique:
  • une revalorisation ambitieuse des salaires pour tous les personnels afin de compenser la perte de pouvoir d’achat, redonner de l’attractivité aux métiers des services publics d’Éducation, sans conditionnement et dans le respect des statuts et du droit à un déroulement de carrière,
  • dans un contexte d’inflation importante, que le pointd’indice soit revalorisé dans les plus brefs délais, afin de rattraper les pertes subies depuis des années,
  • la fin des évaluations d’école
  • son opposition au projet de réforme des retraites annoncé qui est inacceptable et son hostilité à tout nouveau recul de l’âge légal de départ en retraite.

Pour défendre vos droits, votez SNUDI-FO du 1er au 8 décembre 2022

Stop à la privatisation de l’Education Nationale ! Abandon de l’application de gestion des remplaçants « ANDJARO » !

Oui, l’Education Nationale est un marché juteux !

Depuis le 31 mai, dans la Somme, puis dans le Lot, les remplaçants ne sont plus gérés par les secrétaires de circonscription ou les services de la DSDEN mais par une start-up privée dénommée « la solution ANDJARO ».

Désormais, cette entreprise privée envoie les ordres de mission aux remplaçants, par mail, sur leur messagerie professionnelle, où sont indiqués l’école où ils doivent effectuer leur remplacement ainsi que le temps de trajet pour accéder à l’école en voiture ou en transport en commun ! Dans une logique issue du privé, le directeur de l’école est nommé « manager » et le remplaçant « collaborateur » !

A aucun moment, les personnels n’ont donné leur accord pour recevoir les messages d’une entreprise privée dans le cadre de leurs missions.

Avec la FNEC FP-FO, le SNUDI-FO considère que ce dispositif conduira non seulement à la destruction des emplois des personnels administratifs, mais il entraînera aussi une dégradation des conditions de travail des titulaires remplaçants, déjà mises à mal par le manque de personnels pour assurer une gestion efficace du remplacement.

Pour le SNUDI-FO, cette logique ouvre la voie à l’externalisation et la privatisation de toutes les missions exercées par des personnels administratifs fonctionnaires d’État.

Cette nouvelle expérimentation est promue par le ministre Blanquer qui, au travers de son Grenelle, continue son travail de destruction de l’Education nationale : casse des statuts, mise en concurrence des personnels et des établissements, application des logiques du privé dans la gestion RH de l’Éducation nationale, recours accru aux contractuels, désengagement financier de l’État…

A tous les niveaux Force Ouvrière organise la mobilisation pour l’abandon de ce dispositif.

Dans la Somme, une pétition intersyndicale SNUDI-FO, SNUipp-FSU, CGT Educ’action exige :
– l’abandon de l’expérimentation Andjaro ;
– le respect de la loi du 6.01.78 relatif à la constitution et à la diffusion de fichiers et de données personnelles ;
– le maintien des emplois et le recrutement de personnels administratifs supplémentaires ;
– le recrutement de personnels statutaires pour mettre un coup d’arrêt à la pénurie de remplaçants ;
– le respect du statut de la Fonction publique et l’amélioration des conditions de travail pour tous les agents.

De plus, suite à la pétition « Stop à la privatisation des services de l’Education Nationale ! Abandon immédiat de « la Solution ANDJARO » qu’elle a initiée, la FNEC FP-FO a soumis au vote, lors du CTA de l’académie d’Amiens du 8 juin, un vœu exigeant l’abandon du dispositif ANDJARO et le « recrutement urgent et massif des postes de personnels nécessaires (enseignants, administratifs…), pour répondre aux besoins en termes de remplacement et hors remplacements. »

Ce que veulent les personnels, c’est la création des postes nécessaires pour améliorer leurs conditions de travail et non l’accentuation de la privatisation de l’administration de l’Education nationale par la mise en place de robots à la place des personnels administratifs.

Le SNUDI-FO invite l’ensemble des personnels du 1er degré à contresigner cette pétition. Aujourd’hui, ce sont les départements de la Somme et du Lot qui sont touchés. Et demain ?
Le ministère doit reculer sur ce dispositif scandaleux !
Signez la pétition pour l’abandon de la « solution ANDJARO » !

Mouvement départemental 2021

Résultats du mouvement et modalités de recours

 


Les résultats du mouvement seront consultables sur I-PROF à partir de ce vendredi 25 juin 2021 (leur publication devrait s’étaler jusqu’au mercredi 30 juin 2021) .


Nous vous rappelons que la loi de Transformation de la Fonction publique (dite loi Dussopt), publiée au Journal officiel du 7 août 2019, entérine, entre autres, la suppression des CAPD dédiées aux mutations, mouvement et promotions, la suppression des CHSCT et des Comités Techniques, le recrutement accru de contractuels sans formation initiale obligatoire, la création de contrats de mission d’une durée maximale de six ans, … L’opposition unanime des fédérations de fonctionnaires est suffisamment rare pour être soulignée.


Aussi, les opérations de mouvement inter et intra départementaux se déroulent désormais dans l’opacité la plus totale. Les organisations syndicales représentatives ne disposent plus des tableaux préparatoires aux opérations de mouvement (classement, barème, vœux formulés…), ni des résultats pour pouvoir exercer un contrôle des opérations et en vérifier la transparence.

Pour autant, les élus du SNUDI-FO 50 seront disponibles pour répondre à toutes vos questions et vous aider à formuler un recours (annexe 11, dans votre courrier IProf du 13 avril 2021).


En effet, vous êtes en droit de formuler un recours si :
·   Vous n’avez obtenu aucun de vos vœux, 
·   Vous êtes affecté sur un vœu non souhaité à titre provisoire,
·   Vous estimez que vous avez été victime d’une erreur de barème non corrigée,
·   Vous constatez qu’un de vos vœux a été attribué à un barème inférieur au vôtre …

Attention : si vous n’avez pas fait de vœux larges alors que vous êtes participant obligatoire, l’Administration pourra refuser d’étudier votre recours.


Modalités d’envoi de votre recours:
Le recours est à adresser impérativement, dans un délais de deux mois à compter de la publication des résultats, par mail, au Service des Ressources Humaines : dsden-srh1@ac-caen.fr


N’oubliez pas d’envoyer un double de votre recours au syndicat (snudifo50@gmail.com).
Attention : Afin que le syndicat puisse défendre votre dossier, il faut impérativement mentionner, dans votre recours, que vous mandatez le SNUDI-FO 50 pour vous représenter et vous défendre.
 


Pour toute question, vous pouvez contacter les représentants du personnel
du SNUDI-FO 50 :
Olivier LACHÈVRE : 06 22 91 39 11,
Françoise LELUBEZ : 06 89 44 58 66,
Benoît BATTISTON : 06 82 08 14 07,
Laurent TAGUET : 06 49 23 00 03,
Patricia ESNOUF : 07 82 29 64 39
Pour défendre mes droits et mes garanties statutaires de fonctionnaire d’État : Je me syndique au SNUDI-FO


Syndicat FORCE OUVRIERE du premier degré
56 rue de la Bucaille
50 100 Cherbourg-Octeville
Bureau : 02 33 53 03 72 (mardi)
Portable : 07 82 97 25 81 (tlj)

InFOs psyEN nov. 2020

Communiqué sur le rapport de la Cour des comptes préconisant le détachement des psychologues de l’Education nationale aux ARS (Agences régionales de santé) :

Extraits des CHSCT-MEN 2 et 7 juillet :

Livret spécial 8 pages sur les psyEN-EDA (ex-psychologues scolaires) :

Informations sur le mouvement inter-départemental des psyEN-EDA (en intégration) :

Guide 2021 SNFOLC des mutations inter-départementales 2nd degré

CHSCT 50 du 07/09/20 : Déclaration FNEC FP FO

FÉDÉRATION NATIONALE DE L’ENSEIGNEMENT, DE LA CULTURE
ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE FORCE OUVRIÈRE

fnec.caen@gmail.com

Déclaration préalable au CHSCT départemental du 7 septembre 2020

 

 

Madame l’IA-Dasen de la Manche,

Nous déplorons que ce CHSCT-SD 50 soit convoqué en visio-conférence, alors que chacun sait combien les échanges sont malaisés et limités de ce fait, et que par ailleurs le Ministère décrète une reprise de tous, personnels et élèves, en présentiel : les enseignants accueillent jusqu’à 25, 30, 35 élèves par classe, dans des configurations où la « distanciation physique n’est pas obligatoire lorsqu’elle n’est pas matériellement possible ». Nous citons le protocole sanitaire.

Ce protocole allégé va même jusqu’à préciser que « la limitation du brassage entre groupes d’élèves n’est pas obligatoire ».

Qui sera réellement protégé du COVID19 par ce protocole sanitaire ?

 

En revanche, ce protocole permet au ministère de se dédouaner de toute responsabilité, faisant porter la responsabilité de son exécution à l’échelon local, dans les écoles, les collèges, les lycées, les services, mettant les personnels en première ligne sans protection réelle. Qu’en est-il des personnels à risque, qui sont sommés de reprendre alors que les problèmes dont ils souffrent n’ont pas disparu et pour lesquels le ministère restreint fortement la possibilité d’avoir recours aux ASA pour être protégés ? Nous soutiendrons toutes les demandes d’ASA des personnels en situation de risque.

 

En refusant de fournir des masques gratuits à tous les élèves, tout en les rendant obligatoires, le gouvernement instaure une discrimination inacceptable entre les familles plus aisées et celles qui, sans rentrer dans les critères d’attribution des bourses, ont parfois du mal à faire face à cette dépense supplémentaire conséquente. C’est la gratuité de l’école qui est mise en cause, et cela, la FNEC FP FO ne l’accepte pas.

Loin de fournir les réponses attendues par les personnels à la crise sanitaire, le gouvernement utilise la situation de crise pour déréglementer encore un peu plus et pour accélérer les contre-réformes.  Nous seront très vigilants face au recours au télétravail, imposé massivement au moment du confinement.  Il doit s’appuyer sur la réglementation en vigueur : d’une part le volontariat ; d’autre part le matériel et les frais qui y sont liés doivent être pris en charge par l’employeur.

Il est par ailleurs hors de question que son usage entraîne la fermeture de groupes, de classes ou de disciplines. La FNEC FP FO n’est pas favorable aux  expérimentations en cours (devoirs faits, certaines spécialités, AP) et se battra pour que partout les options et tous les enseignements puissent être proposés à tous les élèves en présentiel.

Pour la FNEC FP FO, ce qui est à l’ordre du jour, ce sont les conditions d’enseignement dans les établissements scolaires. Nous ne pouvons passer sous silence :

  • la généralisation du contrôle continu et l’instauration d’un baccalauréat maison,
  • la réforme de la direction d’école qui place les directeurs sous la tutelle des collectivités,
  • la mise en place des 2S2C,
  • la destruction des CAP et la remise en cause du droit à muter,
  • l’explosion des emplois du temps,
  • la déréglementation du télétravail avec les cours à distance,
  • la remise en cause des droits aux congés,
  • la multiplication des sanctions et des poursuites à l’encontre des syndicalistes et des militants, personnels, étudiants, lycéens…

 

Plus généralement, la FNEC FP-FO refuse le cadre d’union sacrée que cherche à imposer le gouvernement au nom de la crise sanitaire et y oppose les revendications immédiates : non au gel du point d’indice, augmentation des salaires, défense des statuts et des retraites, abandon définitif du projet de réforme des retraites, création des postes nécessaires, réemploi et titularisation de tous les contractuels, maintien des compétences des CAP et du droit syndical…

Groupe de travail Direction d’école

Oui à l’augmentation des quotités de décharge
pour toutes les écoles !
Non aux décharges à la carte, aux décharges territorialisées !

Le SNUDI-FO a participé mercredi 9 septembre 2020 au groupe de travail organisé au ministère sur la question des décharges de direction d’école. Ce groupe de travail s’est tenu dans un contexte où la circulaire sur la direction d’école parue au BO le 27 août, bien loin de répondre aux revendications, met déjà en place les jalons de la proposition de loi Rilhac, qui vise à faire des directeurs les contremaîtres d’une école autonome, soumis à toutes les pressions locales et devant appliquer les décisions du conseil d’école.

Lors du groupe de travail, le SNUDI-FO a exigé une augmentation de toutes les quotités de décharge de direction fixées pour l’instant par la circulaire du 3 septembre 2014 et la mise en place d’une décharge hebdomadaire pour les écoles de 1 à 3 classes.

Le projet du ministre : une explosion du cadre national d’attribution des décharges

Force est de constater que ce ne sont pas actuellement les pistes envisagées par le ministère. Celui-ci a proposé de mettre en place un calcul basé sur des critères multiples, à savoir :
-présence d’une UPE2A, d’une ULIS, d’un PIAL ;
-accueil des PE stagiaires ;
-nombre d’élèves à besoins particuliers scolarisés ;
-et même … partenariat de l’école avec les municipalités sur un projet péri-éducatif !

Ainsi, le nombre de jours de décharge pourrait dépendre des projets éducatifs locaux et des partenariats avec les municipalités !

Ainsi, le nombre de jours de décharge pourrait dépendre du nombre d’élèves « à besoin particulier » … mais comment seraient pris en compte ces élèves ? Sur quelle base serait attribuée cette décharge ? A quel moment de l’année serait arrêté le taux d’élèves à besoins particuliers ?

En lieu et place d’une augmentation des décharges pour toutes les écoles, fixée par un cadre national, le ministère prévoit des décharges à la carte, des décharges attribuées école par école, des décharges territorialisées liées aux PEdT !

Le ministère a même évoqué la possibilité d’attribuer des décharges en fonction des délégations de compétences que les directeurs devraient accepter des IEN en application de la proposition de loi Rilhac ! Inacceptable !

La revendication du SNUDI-FO : une augmentation de toutes les quotités de décharge et la mise en place d’une décharge hebdomadaire pour les écoles de 1 à 3 classes

Pour le SNUDI-FO, les décharges à la carte, les décharges territorialisées, les décharges attribuées en contrepartie d’une délégation de compétence, c’est non !

Le ministère a informé les organisations syndicales qu’il remettrait une proposition écrite sur la question des décharges lors d’un nouveau groupe de travail prévu le 23 septembre. Le SNUDI-FO y siègera pour exiger à nouveau l’amélioration de toutes les quotités de décharge de direction, y compris pour les petites écoles.

Le SNUDI-FO continuera à porter toutes ses revendications sur la direction d’école :
– L’abandon de la proposition de loi Rilhac ;
– Une réelle augmentation indiciaire : 100 points d’indice pour tous ;
– Une aide administrative statutaire et gérée par l’Education Nationale dans chaque école ;
– Un allègement des tâches pour tous les directeurs.

Le SNUDI FO invite tous les personnels à se réunir dans les écoles, en RIS avec le SNUDI-FO, à faire valoir leurs revendications et à signer massivement la pétition intersyndicale SNUDI-FO, SNUipp-FSU, CGT, SUD « nul besoin d’une loi pour répondre aux revendications des personnels ». https://direction-des-reponses-immediates.fr/

CAPD 29 juin 2018 : Promotion Hors classe

Sur 713 promouvables, la DSDEN a établi une liste principale de 93 promus, et une liste complémentaire avec seulement 2 collègues.

Le SNUDI F.O. Manche soupçonne une baisse du nombre de promus : avec 13,04% de promus seulement (13.32% avec la liste complémentaire), le département de la Manche serait loin du taux de 14,50% qui circule officieusement, qui correspondrait à 103 promus !

L’IA-DASEN ne veut pas modifier les avis donnés par les IEN, il avance la méthode des quotas et un équilibre entre les circonscriptions. Nous n’avons pas d’information sur la nature de cet équilibre entre les circonscriptions. Pourtant, le SNUDI F.O. Manche a appris que des IEN d’autres départements ont annoncé que certains avis seraient revus l’an prochain. Pour le SNUDI F.O. Manche, c’est la preuve que du côté de l’inspection, on prend conscience d’erreurs d’appréciation et du caractère injuste de l’avis indélébile dans le cadre de la réforme PPCR. A ce sujet, le SNUDI F.O. rappelle que pour le passage à la Classe exceptionnelle, les avis sont renouvelés chaque année ! Pourquoi une telle inégalité de traitement entre promouvables à la HC et promouvables à la CE ?

L’IA-DASEN nie toujours que les instituteurs-trices sont lésés par le barème PPCR : pourtant, avec les mêmes missions, en occupant les mêmes postes, on ne tient compte que de l’ancienneté dans le corps de PE et pas de l’ancienneté de service : en cas d’égalité de barème, d’anciens instits passent après des PE plus jeunes !