

Télécharger le communiqué intersyndical (recto-verso) au format .pdf (lien plus bas) :
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Depuis la rentrée 2021, la procédure de déclaration d’intention préalable de faire grève dans la Manche est la suivante :
Vous devez déclarer au préalable, 48 heures avant la grève dont 1 jour travaillé, votre intention de participer aux mouvements de grève.
Pour ce faire, vous avez deux possibilités :
1. Soit remplir la déclaration téléchargeable ici (elle est au format « WORD ») : http://snudifo50.fr/wp-content/uploads/2025/09/IMPRIME-declaration-intention.doc
et la retourner au secrétariat de votre circonscription de rattachement par tout moyen à votre convenance.
2. Soit, si cela vous est plus facile, envoyer un courriel au secrétariat de votre circonscription émanant de votre adresse mel ouvert exclusivement (prenom.nom@ac-normandie.fr) comportant les mentions impératives suivantes :
– je soussigné(e) Nom – Prénom
– exerçant à l’école de (nom – ville) le jour de la grève
– circonscription de
– déclare mon intention de participer au mouvement de grève le (date)
(inutile de signer puisque vous vous authentifiez avec l’adresse professionnelle)
J’attire votre attention sur le fait que toute déclaration incomplète ne pourra pas être traitée par le service de gestion de la DSDEN.
ATTENTION – NE PAS TRANSMETTRE VOTRE DÉCLARATION VIA I-PROF
Il vous est demandé de ne faire qu’un seul envoi par personne (courrier ou courriel).
Références :
– loi du 20/8/2008 instituant un droit d’accueil pour les élèves des écoles maternelles et élémentaires pendant le temps scolaire ;
– circulaire du 26/8/2008 relative à la mise en œuvre de la loi du 20/8/2008 créant un droit d’accueil au profit des élèves des écoles maternelles et élémentaires
Trois manières au choix de remplir le formulaire !
1) Formulaire en ligne (nous le recevons et le traitons automatiquement) : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSebpSeUmuFKjtmj49M5jvbQDdsTOh8_DdbMSS_oqD0lnSINjw/viewform?usp=preview
2) Formulaire en .DOCX modifiable sur ordi : http://snudifo50.fr/wp-content/uploads/2025/03/FO-formulaire-carte-scolaire-2025.docx
3) Formulaire en .PDF pour remplir à la main : http://snudifo50.fr/wp-content/uploads/2025/03/FO-formulaire-carte-scolaire-2025.pdf
L’enquête FNEC FP FO est à renseigner partiellement ou intégralement avec vos chiffres réels ou réalistes dès que possible pour intervention des représentants FO au CSA-SD (nouveau nom du CTSD) du jeudi 13/03/2025 matin et pour que le syndicat vous apporte dès à présent toute l’aide et les conseils nécessaires.
Vous pouvez joindre tous les documents complémentaires, notamment les listes nominatives d’élèves par niveau, avec les fratries surlignées, courriers, ou autres ou que vous jugerez utiles à la fin de ce questionnaire ou bien par email :
snudifo50 arobase gmail point com
Vos représentants FNEC FP FO en CSA-SD :
Olivier LACHEVRE (brigade Cherbourg) et Nathalie LAPIERRE (lycée Littré)
Vos représentants FNEC FP FO en CDEN (qui entérine la carte scolaire qui aura été débattue en CSA-SD) :
Laurent TAGUET (brigade Picauville) et Dominique PEILLOUT (Segpa Bricquebec)
Contact email : snudifo50 arobase gmail point com
Contact mobile : zéro sept, quatre-vingt-deux, quatre-vingt-dix-sept, vingt-cinq, quatre-vingt-un (laissez vos coordonnées si boîte vocale, nous rappelons)
Si vous préférez, cette enquête est aussi disponible en version .DOC et version .PDF sur notre site (vérifiez votre répertoire de téléchargement) :
—> http://snudifo50.fr/wp-content/uploads/2025/03/FO-formulaire-carte-scolaire-2025.docx
—> http://snudifo50.fr/wp-content/uploads/2025/03/FO-formulaire-carte-scolaire-2025.pdf
Attention : l’IA-Dasen de la Manche convoque le CSA-SD jeudi 13 mars 2025 matin !
Nous ajouterons ici la date du CDEN dès qu’elle sera connue, et les décisions de l’IA-Dasen au fur et à mesure des réunions.
Mobilisons-nous pendant au moins 3 jours, le 5 décembre puis du 10 au 12 décembre 2024, pour gagner l’abandon de la mise en place des 3 jours de carence assortis d’une réduction de 10% chaque jour du traitement pendant les congés maladie ordinaires (CMO).
Visuels, matériels à utiliser sans modération lors des manifestations…
Le SNUDI FO 50 a pris connaissance des annonces du gouvernement concernant le projet de budget 2025 et toutes les attaques prévues contre les services publics et les agents publics (jours de carence, suppressions de postes, gel du point d’indice…).
Devant tant de mépris et la casse des services publics, il est indispensable de réagir maintenant, fortement et massivement !
Pour le SNUDI FO 50, une journée d’action isolée pour exprimer un mécontentement que le gouvernement connaît est une journée d’avertissement en vue d’un mouvement massif et reconductible.
Nous serons en grève dans nos écoles dès le jeudi 5 décembre 2024.
Après les dernières batailles (grève contre la réforme des retraites…), nous considérons qu’une grève massive, la plus large possible et reconduite jusqu’à l’annonce du retrait définitif des projets du gouvernement est indispensable pour le faire reculer et envisager de pouvoir gagner sur nos revendications.
Le SNUDI FO 50 appelle à la grève pour l’abandon de la mise en place des 3 jours de carence assortis d’une réduction de 10% chaque jour du traitement pendant les congés maladie ordinaires (CMO).
La FGF-FO précise qu’un préavis de grève couvrira tout le mois de décembre 2024.
Le SNUDI FO 50 a également pris connaissance de l’appel à une grève illimitée chez les cheminots à partir du 11 décembre. Dans l’unité avec ceux-ci, Le SNUDI FO 50 est favorable à un mouvement de grève de plusieurs jours consécutifs à l’Education nationale pour obtenir l’abandon des projets Kasbarian (3 jours de carence et 10% de baisse du traitement en cas d’arrêt maladie).
Le SNUDI FO 50 invite tous les collègues à en discuter, à s’y préparer et à communiquer cette prise de position au plus grand nombre.
Soyons prêt(e)s à nous mettre en grève pour un mouvement massif et reconductible.
Pour rappel, le SNUDI FO 50 milite également :
N.B. : pensez à envoyer vos préavis de grève le lundi 2 décembre au plus tard.
Bonjour M le Directeur Académique.
Nous réagissons à vos messages vers les écoles et établissements scolaires appelant à aller sur les lieux de travail ce matin et demain, malgré les conditions météorologiques difficiles et les recommandations de la préfecture à ne pas prendre la route pendant ces phénomènes neigeux.
Nous vous rappelons que, dans le programme de prévention présenté en mai dernier, il est précisé que tout doit être mis en oeuvre au sein des services des actions de prévention dans l’organisation du travail et des déplacements pour éviter la prise de risque routier.
Les enseignants doivent donc veiller en premier lieu à leur sécurité.
Par ailleurs Les conditions d’accueil des élèves ne sont d’ailleurs pas tous respectés localement, par exemple dans la circonscription de Mortain certaines écoles n’ont plus d’électricité et de chauffage.
Nous vous demandons de communiquer vers nos collègues pour les insiter à la plus grande prudence dans leurs choix de prendre la route et de ne prendre aucun risque pour leur santé, et vers les chefs de service pour qu’ils prennent en compte les conditions locales afin de déterminer si certains établissements ne doivent pas être fermés.
Nous espérons qu’aucun accident de service ou d’accident de parent d’élève n’aura à être déploré.
Nous ne doutons pas de votre bienveillance et de votre attachement à la santé et la sécurité de vos agents et usagers de l’école.
Le secrétaire de la FSSSCT de la Manche, au titre des membres représentants du personnel présent au groupe de travail de ce jour.
Ce n’est pas aux seuls fonctionnaires de payer pour le budget d’austérité et pour la dette. Non à la remise en cause intolérable de notre _santé_. Non au blocage du point d’indice (qui équivaut, dans le contexte inflationniste, à un recul de notre pouvoir d’achat), à la suppression de la GIPA, aux suppressions de postes… Préparons la grève face à la violence inouïe de ces attaques.
Communiqué du 6 novembre à télécharger
Ouvertes à tous, PE, AESH, PSYEN, syndiqués ou non
RIS à l’école d’ORVAL mardi 15 octobre 2024 17h-19h (rue des hortensias)
RIS à la Maison des syndicats de Cherbourg jeudi 17 octobre 17h-19h (56 rue de la bucaille)
Les arrêtés et décrets publiés le 17 mars et la note de service du 18 mars confirment nos analyses : il
s’agit bien d’organiser des groupes de niveau, donc de trier les élèves ce qui va immanquablement
creuser les inégalités, comme l’a montré la recherche. C’est bien une Ecole du tri social que Nicole
Belloubet et Gabriel Attal mettent en place. Derrière la promesse d’une plus grande flexibilité, ce
sont en réalité des contraintes d’organisation et pédagogiques qui vont lourdement fragiliser notre
liberté pédagogique et de casser la relation forte et continue avec les classes et les élèves. C’est bien
le cœur de notre métier qui est attaqué.
Depuis des mois, les personnels se mobilisent contre les groupes de niveaux. Grèves les 1er et 6
février, actions locales, vote contre en CSE, réunions publiques avec les parents d’élèves, opération
collèges morts… nos organisations ont impulsé une campagne qui fait bouger les lignes : nous
avons mené avec force et détermination la bataille des idées sur les groupes de niveau, rassemblant
une partie de la profession et des parents d’élèves dans la mobilisation. Le gouvernement est fébrile
et en vient à passer en force, en publiant des textes qui au mépris de l’avis de la profession.
Inacceptable et irresponsable ! Mais cette fébrilité montre que notre action n’est pas sans effet :
c’est donc maintenant qu’il faut amplifier la mobilisation pour gagner !
A travers le « Choc des savoirs » (groupes de niveaux, classes prépa 2de), le gouvernement cherche
à imposer un modèle d’École du collège au lycée qui vise à faire sortir de l’École publique, le plus
tôt possible et à chaque étape de leur scolarité, les élèves des classes populaires. En érigeant plutôt
l’uniforme et le SNU au rang de priorités politiques et budgétaires, le gouvernement fait un choix
clair : celui d’une École du tri social, d’une École passéiste et conservatrice. En supprimant les
postes et en refusant de donner les moyens nécessaires pour fonctionner, le gouvernement fait le
choix de l’austérité. Nous portons une toute autre ambition pour la jeunesse !
Un plan d’action dans la durée…pour gagner !
Nos organisations SNES-FSU, SNEP-FSU, FNEC FP FO, CGT Educ’action et SUD éducation
appellent donc à amplifier la mobilisation
Nos organisations appellent à mettre en débat les suites de l’action, notamment la reconduction de
la grève.
Elles soutiendront toutes les reconductions là où cela est possible : c’est bien en l’inscrivant dans la durée par plusieurs jours de grève consécutifs, que la mobilisation sera victorieuse.
Nous ne trierons pas nos élèves !
Toutes et tous en grève le mardi 2 avril et inscrivons l’action dans la durée.
Flash inFO
carte scolaire provisoire
après le CSA-SD du 6 février
consultez ici la déclaration préalable lue par le SNUDI FO en début de réunion
Tous les représentants syndicaux ayant voté CONTRE le projet de carte scolaire, l’IA Dasen est tenu de re-convoquer un nouveau CSA-SD mercredi 14 matin. Nous espérons quelques évolutions des mesures, l’IA Dasen s’étant engagé à retravailler d’ici là des ajustements avec les IEN sur la base des éléments remontés par les directions d’école.
>>> Envoyez-nous vos éléments réactualisés pour défendre votre situation.
Le CDEN qui examinera et entérinera le projet final, avec des élus et parents d’élèves, aura lieu jeudi 15 février matin.
À l’issue de la réunion du CSA-SD du 6 février 2024, l’IA Dasen n’a pratiquement pas modifié son projet de carte scolaire: il n’a annulé qu’une seule fermeture de classe (école maternelle de Saint-Pierre-Eglise) et n’a prononcé aucune ouverture en plus des neuf prévues dans les documents préparatoires.
L’IA Dasen aimerait bien réarmer la brigade départementale de remplacement mais ne le fera dit-il que s’il y a une chute spectaculaire des effectifs dans les écoles : la réalité est qu’il n’a pas assez de postes pour maintenir un niveau de remplacement décent ! La politique éducative ministérielle et gouvernementale n’a pas changé, c’est toujours austérité, économies sur le dos du service public…
Nous avons souligné que le droit de s’absenter pour des absences légitimes était remis en question par la réduction de la capacité à être remplacé. La seule réponse de l’IA Dasen est le recrutement de contractuels sur des postes de remplaçants : il y a aujourd’hui 28 contractuels dans la Manche (en très nette augmentation : 17 en octobre 2022, et seulement 6 il y a un peu plus de deux ans en novembre 2021).
Bilan (provisoire) de la carte scolaire premier degré public à ce stade :
9 ouvertures moins 44 fermetures soit moins 35 classes.
Mais sur les 9 ouvertures de classes (dont une provisoire à Domjean), 6 bénéficient déjà d’une classe provisoire cette année. En terme de conditions de travail dans les écoles, le bilan provisoire corrigé est donc plutôt de moins 41 classes par rapport à la rentrée 2023.
Par ailleurs l’IA Dasen va créer un poste hors la classe sous forme de 2 demi-postes de coordinateurs pédagogiques (IME Mortain et IME St-Lô/coutances).
L’IA Dasen devant rendre 23 postes à la Rectrice, on peut en déduire qu’il pourrait avoir une réserve de postes de 17 classes pour potentiellement ne pas fermer ou ouvrir dans les écoles les plus tendues.
L’IA Dasen est au courant qu’une école privée doit vraisemblablement fermer sur Picauville, mais en attendant la décision officielle, il garde trois postes en réserve pour être en capacité d’en redéployer une partie sur l’école publique de Picauville.
À noter que ces classes qui fermeraient dans le privé et qui réouvriraient sans doute très majoritairement dans le public n’ont pas été budgétisées par la dotation faite à la Manche par le Ministère et le Rectorat : ce sera donc aux moyens du public d’accueillir ces dizaines d’élèves à moyens constants… jusqu’à trois classes qui pourraient manquer cruellement ailleurs dans les écoles publiques de la Manche !
Liste des mesures sur les classes :
44 fermetures de classes
Circonscription d’Avranches :
1. CEAUX – COURTILS- PONTAUBAULT
2. DRAGEY RONTHON – ST JEAN LE THOMAS
3. LE VAL ST PERE
4. PONTORSON
Circonscription de Carentan :
5. LA HAYE
6. TERRE ET MARAIS Sainteny
Picauville : suspicion de fermeture de l’école privée, ouverture possible de classes pour couvrir l’arrivée d’élèves
Circonscription de Cherbourg est Valognes :
7. BRICQUEBEC école de Quettetot
8. FERMANVILLE
9. MONTEBOURG
10. REVILLE
ST PIERRE EGLISE maternelle FERMETURE ANNULÉE
Circonscription de Cherbourg ouest Hague :
11. CHERBOURG Equeurdreville L. Blum
12. CHERBOURG Equeurdreville F. Mitterrand élémentaire
13. HEAUVILLE – HELLEVILLE
14. LA HAGUE RPI ACQUEVILLE-VASTEVILLE
15. LES PIEUX élémentaire
16. SIOUVILLE-HAGUE
17. SOTTEVILLE
Circonscription de Cherbourg ville :
18. CHERBOURG Octeville A. Bayet
19. CHERBOURG La Glacerie Quartier Bellevue
20. CHERBOURG Tourlaville Zola-Buisson
21. CHERBOURG Tourlaville J. J. Rousseau
22. CHERBOURG Tourlaville Voltaire
Circonscription de Coutances :
23. BELVAL – OUVILLE
24. BLAINVILLE SUR MER – ST MALO DE LA LANDE
25. CAMBERNON-MONTHUCHON
26. COURCY – SAUSSEY
27. COUTANCES Pont de Soulles
28. GEFFOSSES – MUNEVILLE LE BINGARD
29. GOUVILLE-SUR-MER
30. NOTRE DAME DE CENILLY
Circonscription de Granville :
31. BREHAL élémentaire
32. ST JEAN DES CHAMPS
33. VILLEDIEU LES POELES élémentaire
Circonscription de Mortain :
34. ROMAGNY FONTENAY
35. ST JAMES La Croix Avranchin – Vergoncey
36. ST HILAIRE DU HARCOUET Virey
Circonscription de Saint-Lô nord :
37. CARANTILLY – DANGY – QUIBOU
38. LA BARRE DE SEMILLY
39. MARIGNY-LE LOZON
40. MARIGNY LE LOZON-REMILLY LES MARAIS
41. ST LO Raymond Brûlé
Circonscription de Saint-Lô sud :
42. CONDE SUR VIRE / BOURGVALLEES
43. MOYON VILLAGES
44. ST JEAN D’ELLE
Ouvertures 8 définitives et 1 provisoire (9 écoles dont 6 avaient déjà une classe provisoire en 2023-2024) :
1. LE PARC – TIREPIED-SUR-SEE ouverture définitive (déjà classe provisoire 2023-2024)
2. LA HAYE école de BOLLEVILLE ouverture définitive
3. PERIERS ouverture définitive (déjà classe provisoire 2023-2024)
4. SOTTEVAST ouverture définitive (déjà classe provisoire 2023-2024)
5. TREAUVILLE ouverture définitive
6. CHERBOURG EN COTENTIN J. Jaurès ouverture définitive (déjà classe provisoire 2023-2024)
7. ST LO J. Ferry ouverture définitive (déjà classe provisoire 2023-2024)
8. CONDE SUR VIRE ouverture définitive
9. DOMJEAN ouverture provisoire (en fait le maintien provisoire 2024-2025 de la classe provisoire 2023-2024)
consultez ici la déclaration préalable lue par le SNUDI FO en début de réunion
1er février 2024 revendicatif à l’appel de la FNEC FP FO Manche, la CGT Éducation, la FSU, SUD, l’UNSA-Education.
3 lieux de rassemblement :
retrouvez l’appel intersyndical national ici et l’appel départemental 50 ici.
La Ministre Oudéa-Castéra obligée de jouer « fond de court »
L’Éducation Nationale devient un ministère géré par des ministres alternants voir intérimaires…
Victime d’« absences » la ministre Amélie-Oudéa-Castera semble avoir oublié les vraies raisons du départ de ses enfants vers l’école collège lycée Stanislas, établissement catholique où toutes les classes ne sont pas mixtes (!) et dont l’encadrement fait actuellement l’objet d’une enquête pour homophobie et sexisme.
Interrogée par les médias, voici ce qu’a déclaré la ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques : « La frustration de ses parents, mon mari et moi, qui avons vu des paquets d’heures qui n’étaient pas sérieusement remplacées. Et à un moment on en a eu marre comme des centaines de milliers de familles qui ont fait un choix d’aller chercher une solution différente. »
Ces allégations ont été démenties par l’ancienne l’institutrice de l’enfant, aujourd’hui retraitée, qui s’est confiée au journal Libération : elle n’a raté aucun jour de classe sur la période de seulement six mois où le fils de la ministre a été scolarisé sur l’école publique Littré, le matin seulement, et elle évoque le souhait d’un passage anticipé en moyenne section comme raison du « transfert » vers le privé !
Remettons les choses en perspective :
– Les enseignants sont moins absents que les autres professions (2,6% pour les enseignants contre 3,9% pour le secteur privé).
– M. Ndiaye a supprimé 2000 postes d’enseignants à la rentrée 2023.
– M. Attal a programmé la suppression de 650 postes d’ensei-gnants rien que dans les écoles publiques pour la rentrée 2024.
– Le budget 2024 continue aussi à favoriser le privé : selon Bercy, la hausse des crédits est de 4,6% dans le premier degré public contre 6,7% pour le privé.
Plus récemment, la ministre a continué de marquer contre son camp : baskets dans le public, parjure évité de justesse devant une commission d’enquête sur le financement des salaires à la FFT, contournement de Parcoursup pour son fils…
Face à ces propos inadmissibles et méprisants, le SNUDI FO Manche et sa fédération la FNEC FP FOappellent les personnels à être en grève et à manifester sous les fenêtres de Mme Oudéa-Castéra jeudi 25 janvier pour défendre l’École publique, pour revendiquer les créations de postes nécessaires, en particulier dans les établissements sociaux et médico-sociaux, pour le retrait de l’Acte II de l’école inclusive, pour exiger un vrai statut et un vrai salaire pour AESH ! (Grève décidée dès le 17 novembre)
25 janvier : RDV place E. Rostand/RER Luxembourg à 13h !
Nous organisons la montée à Paris (prise en charge pour nos adhérents)
Contactez-nous 07 82 97 25 81 snudifo50@gmail.com
Le bureau du SNUDI-FO de la Manche vous souhaite une bonne année 2024 !
Revers pour le gouvernement : les “PAS” censurés par le Conseil constitutionnel !
Le Conseil constitutionnel, dans un avis rendu le 28 décembre 2023, vient de censurer l’article du projet de loi de finances concernant les Pôles d’Appui à la Scolarité (PAS) au motif que “ces dispositions ne trouvent pas leur place dans une loi de finances”.
L’invalidation de l’article concernant les PAS, pierre angulaire de l’acte 2 de l’École inclusive, constitue un revers majeur pour le gouvernement dans sa volonté de faire des économies sur le dos des élèves les plus fragiles et des personnels.
Rappelons que les PAS visent à :
La censure des PAS par le Conseil constitutionnel représente donc un formidable encouragement pour tous les personnels dans le cadre de la défense de leurs conditions de travail et des droits des élèves en situation de handicap de bénéficier de conditions d’apprentissage adaptées à leurs difficultés.
Pour le SNUDI FO et la FNEC FP-FO, les PAS ayant été retoqués, c’est désormais la totalité de l’acte 2 de l’École inclusive, et en particulier son projet de liquidation des établissements sociaux et médico-sociaux, qui doit être retiré !
Cette exigence est d’ailleurs portée de manière intersyndicale puisque la FNEC FP-FO, la FSU, la CGT Educ’action et SUD Éducation exigent « l’abandon des mesures prises dans le cadre de l’acte 2 de l’École inclusive (statut d’emploi d’ARE fusionnant les AESH et les AED, mise en place des pôles d’appui à la scolarité permettant à l’Éducation nationale de mettre la main sur les notifications MDPH) et l’ouverture de discussions avec les organisations syndicales sur la base des revendications des personnels. »
Plus que jamais, pour porter le coup de grâce à l’acte 2 de l’École inclusive, pour arrêter les ravages de l’inclusion systématique et forcée, pour défendre les conditions de travail des personnels et des droits des élèves en situation de handicap,
le SNUDI FO et la FNEC FP-FO appellent les personnels à être en grève jeudi 25 janvier et présents à la manifestation nationale sous les fenêtres du ministre Attal pour revendiquer :
Le bureau du SNUDI FO 50 vous renouvelle ses voeux pour l’année 2024 et espère vous voir nombreux avec nous, à commencer par la grève du 25 janvier 2024 !
Déclaration à la Formation spécialisée en santé sécurité et conditions de travail de la Manche du 30 novembre 2023
Trois ans après le meurtre de Samuel Paty, notre collègue Dominique Bernard a été assassiné durant son service. Deux autres personnels ont également été blessés. La FNEC FP-FO adresse ses sincères condoléances et tout son soutien aux familles, aux proches, aux personnels et aux élèves de l’établissement dont elle partage l’effroi. Comment se fait-il que l’on puisse entrer dans un établissement armé ? L’Ecole publique doit être une enceinte protégée. Pour cela, il faut les postes statutaires nécessaires et arrêter d’en supprimer. Le Statut général des fonctionnaires est le garant de leur indépendance. La protection des personnels commence par la protection de leur statut et le renforcement de leurs droits.
Comment se fait-il que l’ancien Ministre Jean-Michel Blanquer, se soit opposé pendant huit mois après l’assassinat de Samuel Paty à ce que le Comité Hygiène, Sécurité et Conditions de travail (CHSCT) se réunisse dans l’Académie de Versailles pour mener l’enquête prévue dans les prérogatives de cette instance ? La FNEC FP FO demande à ce que la protection fonctionnelle, institué par la loi Anicet Le Pors en 1983, soit accordée dans toutes les académies et que l’information pour l’obtenir, comme la circulaire du 2 novembre 2020, soit facilitée .
Les programmes imposés, dispositifs et protocoles verticaux, remises en cause multiples de la liberté pédagogique, injonctions toujours aussi plaquées au regard de la réalité du métier ne cessent de nous interpeller. Pacte, pHARe, formation hors temps de travail élèves, Adage, Fait d’établissement, PPMS, LPI, suppression de la technologie en 6e, plans fr/maths, évaluation d’école, accomapgnement, évaluations nationales… Nous ne pouvons pas tout évoquer…
On retire la possibilité aux directrices et directeurs d’école de déduire les réunions de directeurs des animations pédagogiques : il faudrait donc qu’ils libèrent du temps au détriment de leur participation aux concertations (Conseil des maîtres, de cycle ou d’école) mais, comme ces temps de travail sont essentiels, on les contraint indirectement à effectuer les réunions de directeurs sur leur temps personnel.
Même logique avec les RIS (réunions d’information syndicale) pour 40% des enseignants concernés chaque année par un plan fr ou maths.
Même problème par exemple pour deux CPE animateurs de bassin qui viennent de démissionner : ils ne cautionnent pas de devoir assurer désormais les réunions sur leur temps personnel du mercredi après-midi et en visioconférence avec leur matériel informatique alors qu’ils ne touchent même pas de prime informatique.
On exige de plus en plus que deux enseignants, un de maternelle, un d’élémentaire, représente chaque école aux réunions du Conseil écoles-collège, alors que dans bien des cas, ces réunions visent à élaborer des projets dont toutes les écoles du secteur ne bénéficient pas (pour certains collèges, en bénéficient les écoles situées sur la même commune que le collège). De même, les réunions de canton avec la CMB sont présentées comme indispensables. Nous rappellerons que la présence d’un enseignant au CEC ne fait pas partie des ORS des professeurs des écoles, que seule la représentation de l’école doit être assurée et nous réaffirmons qu’elle peut être représentée par un représentant de l’Inspection en l’absence de PE volontaire.
Dans le cadre du plafonnement des CP à 24, il est maintenant demandé aux enseignants de CP de partager leur pratique pédagogique sur la lecture à toute l’équipe, on les incite à animer une réunion ou à expliquer par écrit leurs démarches. Sur quel temps peuvent ils s’improviser formateurs ?
Parmi les 20% d’écoles qui ont été concernées par l’évaluation d’école l’année dernière, certaines se retrouvent encore dans ce processus chronophage et intrusif cette année, avec des évaluateurs externes qui se déplacent seulement maintenant, en cette fin novembre, auprès de collègues qui n’étaient pas, pour certains, dans l’école l’année dernière : l’évaluation d’école, en plus de manquer de cadre réglementaire, n’a-t elle pas de limites ? Nous réaffirmons notre exigence d’abandon des évaluations d’école et rappelons aux personnels qu’elle n’est inscrite dans aucun texte réglementaire, qu’elle n’est pas dans nos obligations de service.
Des collègues, pour certains pas encore sortis de l’évaluation d’école de l’année dernière, se voient en même temps imposer un plan français ou mathématiques qui dépasse les ORS, alors que tous réclament une formation continue choisie, adaptée à leurs besoins.
Si on doit prendre acte que la lutte contre le harcèlement est une attente forte dans notre société, nous demandons l’abandon de pHARe, programme très lourd, chronophage, intrusif, qui déstabilise les conditions de travail des enseignants et les expose en les rendant responsables de n’avoir su prévenir des faits de harcèlement. D’une telle reforme, quelle analyse des risques les autorités académiques ou ministerielles ont-elles faite ?
D’après les personnels eux mêmes, les difficultés dans l’Education nationale sont trop facilement minorées par la hiérarchie même dans les instances de représentation des personnels. Il faut faire et montrer qu’on fait toujours plus, toujours mieux, non seulement avec des publics qui ont beaucoup changé de l’aveu même de nombreux inspecteurs, et dont témoignent les signalements Rsst, dont nous rappelons qu’ils ne représentent qu’une partie des faits, et dont témoignent aussi les démissions… mais faire toujours plus et mieux aussi avec l’accroissement des contraintes budgétaires et des suppressions de postes, avec les injonctions et avec la multiplication des « éducations à »… Et sans reconnaître l’épuisement des personnels, ni corriger le salaire de plus en plus indigent qui est concédé pour leur investissement. Alors même que deux ans de travail supplémentaires viennent d’être imposés aux travailleurs, notre ministère attaque notre statut de fonctionnaire en plaquant le Pacte enseignant comme seule solution pour augmenter les rémunérations. Travailler plus pour, avec l’inflation, perdre moins ? Nous n’en voulons pas.
Près de 20 ans après l’adoption de la loi Monchamp sur l’égalité des chances et les personnes en situation de handicap, la situation de précarité des AESH est perçue comme une honte pour beaucoup de professionnels de l’Education nationale. Près de vingt ans après, les conditions de travail se durcissent pour tous les personnels en raison d’un manque de places dans les structures spécialisées, du manque de postes en Rased, du manque d’AESH…
L’inclusion systématique et les plans autisme, depuis des années, mettent à mal les moyens et les conditions de travail. L’inclusion systématique ne fonctionne pas, avec des moyens au rabais, avec la mise en place de la mutualisation par les PIAL et la suppression des places en structures spécialisées.
La Fnec FP FO dénonce l’adoption à coup de 49-3 dans le prochain budget de l’ « Acte II de l’école inclusive », revendique son abandon et dénonce ses dispositions au premier rang desquelles :
-le PAS (Pôle d’appui à la scolarité),
– la possibilité donnée à l’Education nationale de définir le nombre d’heures d’accompagnement individualisé,
– et la possibilité d’externaliser l’emploi d’AESH par le biais d’associations.
C’est pourquoi, notre fédération appelle l’ensemble des personnels enseignants, administratifs, Aesh du département à se mobiliser massivement contre l’Acte II de l’école inclusive en grève et en actions à Paris le 25 janvier prochain.
L’été est décidemment une période propice pour faire passer les mauvais coups contre les salariés, en témoigne
la publication le 30 juillet par le gouvernement Macron-Borne des décrets d’application de la réforme des
retraites, toujours massivement rejetée par les travailleurs et la population !
De la même manière, à quelques jours de la rentrée scolaire, le ministre Attal a choisi de faire paraître le décret n°
2023-777 relatif aux directeurs d’école en application de la loi Rilhac, qui a mis en place pour les directeurs « une
délégation de compétences de l’autorité académique » et une « autorité fonctionnelle ».
Ce décret avait été présenté au comité social d’administration ministériel du 16 mai 2023. La FNEC FP-FO ainsi
que la FSU, la CGT, SUD et le SNALC avaient voté contre (11 voix) tandis que le SE-UNSA et le SGEN-CFDT votaient
pour (4 voix).
Le suppression du décret de 1989 modifie profondément le rôle du directeur
Avec ce décret, qui supprime le décret de 1989 sur la direction d’école et s’y substitue, le ministre Attal entend
mettre en œuvre de manière significative la délégation de compétences des IEN vers les directeurs prévue par la
loi Rilhac.
Le directeur « animait l’équipe pédagogique » ? Désormais, il « pilote le projet pédagogique » et « s’assure du
suivi pédagogique et de la continuité des apprentissages de tous les élèves entre l’école maternelle et l’école
élémentaire et entre l’école élémentaire et le collège. »
Il « suscitait au sein de l’équipe pédagogique toutes initiatives destinées à améliorer l’efficacité de l’enseignement »?
Le voilà maintenant responsable « d’engager des actions (…) permettant à l’équipe pédagogique d’améliorer
l’efficacité de l’enseignement. »
Il « aidait au bon déroulement des enseignements » ? il est dorénavant responsable de « veiller au bon
déroulement des enseignements. »
Autre nouveauté, le directeur est désormais responsable de « prendre toutes dispositions, en liaison avec les
autorités administratives compétentes, pour assurer la sécurité des personnes et des biens, l’hygiène et la salubrité
de l’école sur le temps scolaire. »
Et pour que les choses soient claires, le nouveau décret précise que : « Le directeur d’école (…) a autorité sur
l’ensemble des personnes intervenant dans l’école pendant le temps scolaire. »
Ce décret consacre donc une modification profonde du rôle du directeur – dont les responsabilités s’apparentent
désormais de plus en plus à celles d’un chef d’établissement – et par conséquent du fonctionnement de l’Ecole
publique.
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard s’il est publié au moment où (avec le « pacte », le dispositif « Notre école faisonsla ensemble », les évaluations d’école, l’expérimentation marseillaise…) le président Macron et le ministre Attal
entendent accentuer la territorialisation de l’Education nationale et transformer l’Ecole de la République en une
myriade d’écoles autonomes.
Une évaluation spécifique pour fliquer les directeurs !
Pour contraindre les directeurs à accepter le nouveau cadre qui leur est imposé, le décret prévoit une évaluation
spécifique après trois ans d’exercice puis une fois tous les cinq ans, c’est-à-dire la périodicité prévue pour les
évaluations d’école…
Or, les directeurs d’école sont des professeurs des écoles et sont déjà évalués comme l’ensemble de leurs
collègues dans le cadre des rendez-vous de carrière. Cette évaluation spécifique est donc destinée à faire peser
une pression permanente sur les épaules des directeurs et constitue un pas supplémentaire vers un statut
particulier.
Le décret prévoit par ailleurs que les directeurs bénéficieront chaque année d’une bonification d’ancienneté de 3
mois pour leur prochain changement d’échelon. Ainsi, après leur avoir refusé pendant des années toute
revalorisation, le ministère concède une accélération de la carrière des directeurs dans le cadre d’un décret
bouleversant le fonctionnement de l’Ecole publique…
Cette bonification d’ancienneté ne rend pas le décret plus acceptable ! Nul besoin de transformer les directeurs
en managers ou en chefs d’établissement pour les augmenter !
Un autre décret place les directeurs en première ligne en leur permettant d’exclure des élèves
Publié deux jours après le décret relatif aux directeurs d’école, le décret 2023-782 du 16 août 2023 relatif au
respect des principes de la République et à la protection des élèves dans les établissements scolaires relevant du
ministre chargé de l’Education nationale permet aux directeurs de suspendre l’accès de l’école à un élève et de
saisir l’IA-DASEN de manière à le radier de l’école.
Ce décret, qui ne mentionne à aucun moment l’inspecteur de l’Education nationale, établit donc dans le cadre de
la loi Rilhac une nouvelle délégation de compétences des autorités académiques vers le directeur, désormais en
première ligne, à l’instar d’un chef d’établissement, pour supporter les tensions et les pressions qui ne
manqueront pas de survenir de toutes parts en cas de situation problématique avec un élève.
Le SNUDI-FO propose aux collègues de se réunir dès la rentrée dans les écoles :
Assemblée générale du SNUDI FO Manche lundi 25 septembre à Saint-Lô !
Avec la publication de ces décrets, le ministre Attal a donc décidé de franchir un pas significatif dans la remise en
cause du fonctionnement de l’Ecole de la République.
Le SNUDI-FO oppose aux projets destructeurs du ministre ses revendications :
• L’abrogation de la loi Rilhac et de ses décrets d’application !
• Le maintien du décret de 1989 sur la direction d’école !
• L’abandon de toutes les mesures visant à détruire l’Ecole publique : « pacte », expérimentation
marseillaise, « Notre école faisons-la ensemble », évaluations d’école…
• La satisfaction des revendications concernant la direction d’école : augmentation des décharges, aide
administrative statutaire dans chaque école, 100 points d’indice pour tous les directeurs…
• Une augmentation immédiate de 10% de la valeur du point d’indice et le rattrapage du pouvoir d’achat
perdu depuis des années !
Le SNUDI-FO invite les collègues à se réunir dans les écoles dès la rentrée pour faire valoir leurs revendications et à nous contacter !
Evaluations d’écoles
Le ministre Attal entend plus que jamais imposer les évaluations d’école! Dans notre département, le DASEN a affirmé qu’il était obligatoire de mettre en place les évaluations d’école tout en reconnaissant qu’il ne pourrait pas surveiller toutes les écoles. Le SNUDI FO est alors intervenu pour lui demander “Quelle référence réglementaire ?” car depuis un an aucun texte réglementaire n’est venu imposer les évaluations d’école. Le DASEN adjoint a répondu devant notre insistance qu’il nous fournirait sans doute une circulaire ou un décret… Depuis la réunion du Conseil des directeurs d’école de fin 2022, nous attendons cette référence réglementaire qui, en réalité, n’existe pas !
Bon courage à lui car la loi n°2019-791 du 26 juillet 2019 pour une école de la confiance (loi Blanquer) dans son article 40 crée un conseil d’évaluation de l’école chargé de « définir le cadre méthodologique et les outils des autoévaluations et des évaluations des établissements conduites par le ministère ».
On comprend que les autoévaluations et évaluations des établissements ont donc un cadre législatif mais aucun décret ni aucun arrêté ne les met en place. Rien dans le Statut général ni dans le statut particulier des professeurs des écoles ne prévoit que les personnels soient soumis à une évaluation d’école. Rien n’indique que les évaluations d’école revêtent un caractère obligatoire pour les personnels.
Les évaluations d’école ne figurent pas dans nos obligations de service. D’ailleurs, dans quelle partie des 108 heures annualisées pourrait donc s’intégrer les évaluations d’école ?
Le SNUDI FO rappelle que le dispositif de l’évaluation d’école, véritable outil de privatisation et de mise en concurrence des écoles, s’attaque frontalement au statut des personnels en mettant en oeuvre :
Ces 2 rapports constitueraient la base de la rédaction du projet d’école … Nous n’avons pas besoin d’évaluation d’école pour rédiger un projet d’école !!
Vous pouvez refuser cette évaluation! Le SNUDI FO vous propose ci-dessous une lettre type. Contactez-nous préalablement pour en discuter.
Exemple de lettre au DASEN pour refuser l’évaluation d’école :
Objet : Refus d’entrée dans le dispositif des évaluations d’écoles
Monsieur le Directeur Académique,
L’équipe enseignante a pris connaissance du dispositif d’évaluation d’école.
Nous considérons que ce qui est présenté ressemble à ce qui est appelé « audit » dans le secteur privé et n’est pas un levier pour améliorer la réussite des élèves et les conditions de travail des personnels.
Ce travail supplémentaire nous apparaît extrêmement chronophage et sans aucune utilité pour le fonctionnement de notre école.
La réflexion en conseils des maîtres et de cycles permet déjà aux équipes d’ajuster leurs pratiques professionnelles dans l’intérêt de tous les élèves. Ces évaluations ne pourraient apporter de conseils ou de solutions que nous ne connaissions déjà.
En conséquence, nous vous informons que nous ne sommes pas volontaires pour participer à ce dispositif.
Avec le soutien du SNUDI FO, nous demandons l’abandon de ces évaluations.
En vous souhaitant bonne réception de ce courrier, je vous prie de croire, Monsieur le Directeur Académique, en notre indéfectible attachement au Service Public d’Education Nationale.
Intolérable : l’IA Dasen qui s’était engagé lors du CSA je fin janvier à ne pas fermer en juin décide malgré tout de fermer deux classes de plus qui n’avaient pas été évoquées en janvier (Geffosses-Muneville et Jean Zay) !
Annulation de la fermeture de classe pour les écoles :
Ouverture pour :
Fermeture de classe pour :
L’IA Dasen et la Desco surveillent un certain nombre d’écoles qui ont des effectifs à la hausse.
Service National Universel à l’École : le gouvernement passe en force contre l’opposition de tous les syndicats !
Après avoir lu le communiqué commun des organisations syndicales, des organisations de jeunesse , déclarant que « nos élèves ont besoin d’école, pas de SNU ! », et revendiquant « l’abandon de la généralisation du SNU et de son déploiement sur le temps scolaire », la délégation FNEC-FP-FO a rappelé sa ferme opposition au SNU que ce soit hors temps scolaire comme sur temps scolaire. Si l’on se fonde sur le coût par jeune prévu pour 2023, qui est de 2 187,5 euros, on obtient un coût total du SNU généralisé de 1,75 milliards d’euros sur budget de l’Éducation Nationale.
À plusieurs reprises, la secrétaire d’état s’est félicitée de la concertation et de la « qualité de dialogue » avec les syndicats.
Or, force est de constater que pour le SNU, comme pour toutes les mesures prises par le gouvernement ces derniers mois (retraites, pacte enseignant…), la règle est la même : le passage en force à tous les niveaux, le 49.3 permanent !
Cette situation est inacceptable !